Presse Cendrillon

Presse Cendrillon

REVUE DE PRESSE – Cendrillon– Opéra National du Rhin– Janvier 2016

« Cendrillon débarque à l’opéra du Rhin façon Tarantino – C’est une version plutôt sombre que Marie-Eve Signeyrole a imaginé pour le jeune public de l’opéra. Les deux héros adolescents, en souffrance, et en quête de l’âme-soeur vivent leurs amours impossibles dans une mise en scène très visuelle. Berlin ouest au milieu de la guerre froide, le jeune prince est en pleine crise d’adolescence et se prend pour un cow-boy tout droit sorti d’un scénario de Quentin Tarantino…La mise en scène signée Marie-Eve Signeyrole se veut volontairement rythmée et actuelle. Sur le plateau, les images vidéo projetées appuient encore le propos pour accrocher le jeune spectateur.” – Culturebox

«Metteur en scène en pleine ascension, (…)Elle réussit avec peu de moyens à nous montrer un spectacle à la fois lisible, très fluide, un rien mystérieux, trendy et sensible, hanté de vidéos stylisées du plus bel effet. Une production qui est aussi un hommage à la peinture si chère au compositeur où passent des réminiscences du Pop Art, de Soulages, de Basquiat ou de Vasarely. Le corps, exhibé, caché (sous des perruques), déformé (l’opération des lèvres), mutilé (pour que les pieds des méchantes sœurs rentrent dans la fameuse chaussure !) y est mis en avant avec brio. » ODB – Jérôme Pesqué

« On sait gré à Marie-Eve Signeyrole de nous épargner la nunucherie à la Walt Disney. » Forum Opéra – Laurent Bury

– « […] la production ambitieuse, la dramaturgie méticuleuse montrent que les enfants savent comment appréhender l’œuvre et ne pas s’ennuyer. » Badische Zeitung – Alexander Dick

-« L’Opéra Studio de l’OnR a osé. Et bien osé ! […] Le synopsis reste […] invariable, la chaussure (cuir rouge et non de vair !) un juge parfait, et si le conte a pris les allures d’un manga un peu heurté, adultes et jeunes y trouvent incontestablement leur compte… […] La mise en scène, souvent très stylisée, voire caricaturale et épurée jusqu’à l’os, s’appuie sur un décor et un jeu de lumière qu’on tient au début pour minimalistes mais qui, sans changer de nature, savent faire voyager les esprits au rythme de l’ensemble orchestral. le charme (de Cendrillon) opère. » DNA – Bernard Fruhinsolz

« Les jeunes spectacteurs ont semblé captivés.Il faut dire que Marie-eve signeyrole tirant habillment parti de ses talents de vidéaste, donne un grand rôle aux projections. Ainsi l’arrivée des méchantes sœurs au bal est spectaculaire. Un spectacle haletant, original, bourré d’idées séduisantes pour tout adepte des jeux vidéos et d’internet ». Vu le succés, cette production…a atteint son but : séduire les jeunes spectacteurs. » Opéra Magazine – Jean-Luc Macia

“la mise en scène de Marie-Eve Signeyrole – à plus d’une reprise l’on put apprécier le travail, depuis l’Eugène Onéguine de Montpellier [lire notre chronique du 14 janvier 2014] – s’attache à transposer le conte des frères Grimm (lequel revisite celui de Perrault avec un soupçon supplémentaire d’âpreté) dans un Berlin encore divisé par le mur, séparation imaginaire entre le monde de l’héroïne éponyme et celui du prince. Si la conception altère la continuité d’une partition condensée en une heure au lieu des deux originelles, elle présente le mérite de proposer à un public qui ne l’a pas vécu des clefs pour appréhender un contexte historique aussi récent que symboliquement fort.” Anaclase – Cilles Charlassier

“L’Opéra Studio de l’Opéra du Rhin transpose avec adresse le mythe de Cendrillon dans le Berlin de la guerre froide. Un spectacle intrigant pour petits et grands. L’essentiel de l’intrigue se déroule dans les chambres-royaumes des adolescents, entre rêve et réalité. Le conte semble alors plus angoissant, la banalité quotidienne s’ajoutant au fantastique.” La Croix – Bruno Serrou

“Le regret de ne pouvoir l’entendre dans son intégralité étant compensé par la présence à la régie de Marie-Eve Signeyrole, avec comme toujours à ses côtés Fabien Teigné pour les décors. Après les réussites d’un duo dont la réputation croît on ne peut plus légitimement – on se souvient d’Owen Wingrave à Nancy(2), de « L’Affaire Tailleferre » à Limoges (3), du Monstre du labyrinthe au Festival d’Aix l’été dernier (4) – leur Cendrillon attisait la curiosité. Une proposition, un peu déroutante de prime abord certes, mais pleinement assumée, comme toujours avec ces artistes. –Marie-Eve Signeyrole a choisi de tirer les conséquences du caractère cruel, sanglant du conte par les Grimm (pieds mutilés, yeux crevés…) : exit tout côté cucu-la-praline. (…)Réalisées avec peu de moyens, la scénographie inventive et mobile, pleine de tags et de grafs, de Fabien Teigné fait toujours corps avec le propos général et le déroulement de l’œuvre dans cette version « concentrée ». La chanson Bang Bang popularisée par Nancy Sinatra, quelques accords de guitare électrique, des bruits de sirène, une ambiance de boîte de nuit pour le bal participent par ailleurs d’une mise en scène vivante et finement réglée.” Concertclassic.com – Alain Cochard