« Cette prudente efficacité est diamétralement opposée à la prise de risque maximale pour laquelle Marie-Ève Signeyrole a opté dans son Rigoletto montpelliérain. Le Bouffon y est un acteur de stand-up qui donne son one-man-show et, rattrapé par ses obsessions, finit par confondre scène et réalité, tel un nouveau Paillasse… C’est extrême mais brillant, avec un sens du spectacle qui force l’admiration. » Le Figaro. Christian Merlin
« Après ses époustouflants Don Giovanni et Samson et Dalila, Marie-Ève Signeyrole est invitée par Valérie Chevalier à sonder la psyché du bouffon verdien. Une radiographie vertigineuse, dont personne, spectateur compris, ne sort indemne… De l’audace encore de l’audace toujours de l’audace serait réducteur pour décrire l’art et la manière de Marie-Ève Signeyrole. Ambitionnant de faire tout simplement plus ample connaissance avec Rigoletto, ce spectacle brillant, qu’on l’on aimerait revoir afin d’en vérifier la complexe mécanique… »Resmusica
« Pour l’Opéra orchestre Montpellier, Marie-Eve Signeyrole va encore plus loin. Le résultat se révèle captivant au niveau théâtrale. » Opéra magazine – Alfred Caron
Rigoletto selon la brillante Marie-Eve Signeyrole est devenu un showan en burn-out. Une déconstruction si radicale ne manquera pas de provoquer d’intenses débats, mais on s’en réjouit et on apprecie, de puis un méméorable Don giovanni à Strasborg, ses coups de karchers appliqués aux mythes lyriques.Une production radicale et passionnante ». Classica
« Le personnage ainsi exposé est déconstruit par Marie-Éve Signeyrole, tout comme l’était son Don Giovanni à Strasbourg, Habile à démonter l’opéra afin d’en proposer des relectures percutantes (Nabucco, Samson) le travail de Marie-Eve Signeyrole provoque d’intenses débats auxquels ce Rigoletto n’échappera pas…Conçu comme un flash-back halluciné, le spectacle dénoue à rebours la mécanique du crime. » Concert Classic – Vincent Borel
« L’ouverture de la saison lyrique de l’Opéra de Montpellier est retentissante avec la vision très actuelle d’un Verdi du répertoire, Rigoletto…» Première loge
« L’audacieuse mise en scène de “Rigoletto” en féminicide. Acclamations et huées ont accueilli à l’Opéra-Comédie de Montpellier “Rigoletto” dans une superbe mais clivante mise en scène de Marie-Eve Signeyrole qui fait du héros verdien un artiste de stand-up coupable de féminicide sur sa propre fille. Marie-Eve Signeyrole dépoussière sans jamais donner dans la facilité : on se souvient de belles réalisations à Montpellier où elle a été en résidence comme “La soupe Pop” ou “Le Monstre du Labyrinthe” et un très réussi “Gianni Schicci” de Rossini. Dans cette dernière mise en scène -“Rigoletto”-, elle réussit un véritable tour de force. » Lokko – Hélène Bertrand-Féline
« Cette mise en scène, qui répond aussi à un cahier des charges contraignant, livre une lecture originale de l’œuvre, en évitant les deux écueils fréquents d’une telle réinvention dramaturgique. D’abord, le concept est tenu de manière cohérente de bout en bout, sans céder à la facilité et sans s’essouffler. Elle parvient également à sauvegarder, voire magnifier, les émotions véhiculées par la musique. » Olyrix
« Un Rigoletto qui sort totalement des sentiers battus. Force est d’admettre que la lecture qu’elle propose, aussi originale soit-elle, se tient d’un bout à l’autre de la soirée sans s’essouffler. Aussi originale soit le prisme proposé, la base est solide et l’ensemble se tient sans avoir à triturer le livret pour le faire coïncider avec la vision qu’on veut lui donner… Cette proposition scénique de Marie-Eve Signeyrole, surprenante et intéressante, qui a le don de nous rapprocher du héros et des personnages sans le pédantisme de certaines propositions contemporaines.» – Opera online
« S’il est difficile de traiter exhaustivement une proposition aussi stimulante que discutable où l’on reconnaît la réflexion toujours en alerte de Marie-Eve Signeyrole, l’incarnation du rôle-titre par Gezim Myshketa se révèle impressionnante, d’engagement et de présence. » – Toute la culture
« Quant à la mise en scène, rien de ce que crée Marie-Eve Signeyrole ne laisse indifférent. Sa nouvelle approche de l’opéra de Verdi ne déroge pas à cette règle. S’affranchissant de toute tradition (du livret et des didascalies), elle distingue et oppose le père aimant et protecteur de Gilda au bouffon provocateur. » Forum Opera